Ce thème d’aujourd’hui va te dérange ou t’arranger. Je te parle du droit à l’erreur voir même, la culture de l’erreur (observe tes ressentis de l’instant en lisant cela)
L’environnement et toi
Quand j’étais petite, j’avais la phobie de l’erreur. Ca déclenchait en moi de la terreur. De là, je me suis conditionnée à être parfaite 0 défaut. Non mais tu vois le goulag? En réalité, personne ne m’a demandé de faire ca…sauf moi, dans mes croyances d’alors. Vu l’âge auquel cela se réfère, c’est même pas encore une croyance mentale, c’est archaïque. Un réflexe. Quel est mon risque? Mourir, et mon ego se déchaîne, c’est normal, parce que l’être humain est fait comme ca.
La croyance, elle s’installe plus tard. Quand ton mental tricote des kilomètres de peurs insondables et abyssales, et que tu décides inconsciemment d’y répondre et t’y soumettre.
Revendique ton droit à l’erreur !
Et oui petit scarabée des montagnes, tu n’es pas parfait.e. Le chemin est long pour tenter de le devenir. Mais est-e vraiment le bon chemin?
En France, l’erreur n’existe pas. Ba si! C’est quand la dernière fois ou tu as entendus un de tes proches ou autres te dire: » Je suis suis trompé ? ». Est-ce que c’est parce qu’on est hyper balèze? Est-ce qu’on serait plus fort ou plus averti que les autres? Mais non, juste parce qu’on a pas encore accepté qu’à la fois commettre une erreur, c’est juste humain, et que surtout tu as les moyens de revenir dessus et d’apprendre d’elle.
Pourtant, tu vois bien que c’est tabou. Pourquoi?
Que ressens-tu quand tu fais une erreur? La plupart du temps, un sentiment profond de honte. Je te rappelle que la honte, c’est…tiens-toi bien… Tu pressens que tu devrais savoir faire telle action mais en même temps, tu sais que tu n’en n’a pas encore la capacité. Tout cela face aux personnes qui comptent le plus à tes yeux, tes parents.
Faisons un petit détour par ce pourquoi te sont-ils si chers (tu peux lire ici aussi te coûtent-ils si cher!). Toujours de façon archaïque, tu sais que tu n’es pas autonome, tu es dépendant notamment de tes parents, ou disons le, de tout adulte ou plus âgé qui pourra satisfaire tes besoins primaires. Pas glorieux tu penses? Non, archaïque. C’est.
Délice de partage
J’ai commencé à passer mon permis avant mes 18 ans. Calcul savant pour avoir le permis à l’âge requis. Donc depuis environ 40 ans, je conduis. 0 accident grave ou pas, 2 accrochages. Me suis fait cambrioler. Bref. Par contre, des excès de vitesse aïe! Pas des grands hein, mais du 10 à 20 au dessus du code. Donc amendes, normal. Je n’ai jamais eu de mal à les payer. J’ai fauté, je suis hors la loi, je paie. Mais la dernière, c’était lors du passage du 90 à 80 km/h. Boom, gaulée. Le gendarme fut courtois et m’a juste sermonnée. Sur le retour, je réfléchissais: Ca fait 40 ans que je conduis, et qui m’en félicite hein ? Personne, nada ! Aucune circonstance atténuante. Ben non pourquoi il y en aurait-il?
Autrement dit, en France, tu apprend très très jeune à repérer ce qui ne va pas, et à taire ce qui va bien.
Ton comportement, ta honte et ta fierté
Quand tu réussis ton entreprise, ton action, tu es fièr.e. La messe est dite, voilà, la polarité. Aucun choix possible, soit tu as honte, soit tu es fièr.e. La base est la même entre les deux, mais elle peut être différente de chacun d’entre vous. Par exemple pour moi, le socle commun était être visible et aimable…oh choupinette ! Pour toi, ce sera autre chose.
Donc tu vois que rester dans cette polarité ne va rien t’apporter de bon. Tout juste un changement de paradigme accompagné d’un sursaut de joie. Pinuts.
L’erreur transformatrice et enrichissante A HAUTE VOIX ?
Dire, dénoncer balancer ton erreur à la face du monde, c’est tellement jouissif. Vraiment. Je me suis planté.e! Quel bonheur ! Parce si tu savais aujourd’hui ce que tu vas découvrir demain, ca se saurait non. Donc pourquoi essayer? C’est impossible de passer à côté d’erreurs. Ou alors tu ne bouges plus, une statue.
La voie de la guérison est le circuit de la décision dont je t’ai déjà parlé. A savoir, à chaque situation, tu as 2 possibilités, 2 choix: soit tu ignores, soit tu reconnais. Dès lors que tu reconnais, tu entres dans un parcours de guérison, de pardon à toi-même et tu enchaines les apprentissages et nouveautés tellement plus kiffantes, profondes et transformatrices. Tout ca grâce à l’erreur.
Je ne voudrais pas faire de redite, mais dès lors que tu décides de ce tu veux, ton ego s’apaise et reste dans sa loge et son rôle qu’il sait particulièrement bien tenir. Et plus tu transformes, plus tu grandis.
Balance ton erreur
Alors, à quand ta prochaine erreur avec délice?
Si tu as envie, partage une erreur, un échec cuisant dans ta vie…..
Je vous love
Véronique FM